26 septembre 2009
L’Incoronazione di Poppea, de Claudio Monteverdi
Le public anglais n’a pas aimé ce dépouillement scénique. C’est que, pour mieux montrer l’arbitraire de Néron et les intrigues de la cour romaine, Robert Carsen ne pense pas péplum ou baroque, mais costumes modernes, au milieu de tentures rouges, qui sont autant rideaux de théâtre que pourpre royale dont l’ambition de Poppée rêve de se draper. La direction d’acteurs en ressort d’autant mieux. Elle met à nu la violence des rivalités et la force de l’attraction érotique comme moteur politique. Le charme ravageur de Danielle de Niese fait que la protagoniste marche tout droit à son couronnement. Le physique des chanteurs crée de vrais personnages. Emmanuelle Haim, bien plus sobre que dans son Orfeo alambiqué, dirige avec vie et élégance.P. M.
L’Incoronazione di Poppea, de Claudio Monteverdi
Le public anglais n’a pas aimé ce dépouillement scénique. C’est que, pour mieux montrer l’arbitraire de Néron et les intrigues de la cour romaine, Robert Carsen ne pense pas péplum ou baroque, mais costumes modernes, au milieu de tentures rouges, qui sont autant rideaux de théâtre que pourpre royale dont l’ambition de Poppée rêve de se draper. La direction d’acteurs en ressort d’autant mieux. Elle met à nu la violence des rivalités et la force de l’attraction érotique comme moteur politique. Le charme ravageur de Danielle de Niese fait que la protagoniste marche tout droit à son couronnement. Le physique des chanteurs crée de vrais personnages. Emmanuelle Haim, bien plus sobre que dans son Orfeo alambiqué, dirige avec vie et élégance.P. M.
25 septembre 2009
New York hue une «Tosca» parfaite
La mise en scène de Luc Bondy, pourtant exemplaire, n’a pas convaincu le public du Metropolitan Opera, trop attaché à la version qu’il voyait depuis 1985, concoctée par l’Italien Franco Zeffirelli
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